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samedi 7 février 2015

Cinquante nuances d'Alice

Sidéré par les "Cinquante nuances de Grey" !
J'ai essayé de le lire, pas pu ! Au-dessus de mes forces...
Je n’en dirai pas de mal, j'aime pas, préfère pas parler de quelque chose ou de quelqu'un qu'en dire du mal.

Mais, alors ? me direz-vous, quel est le but de ce billet ?
Simple, étant aspirant (je débute) auteur érotique, je pense, de mon devoir de défendre le fait que ces cinquante nuances ne sont NULLEMENT érotiques.
Le sexe y est fade.
Mal décrit.
Sans aucune inspiration.
On dirait un reportage hippique : relisez des extraits (ici) en ânonnant comme un présentateur de journal sportif et vous verrez !
L'auteur a-t-elle seulement déjà fait l'amour, ressentie de l'érotisme et de l'excitation pour un, une partenaire ? Je ne pense pas !
Non, ce n'est pas de l'érotisme, même pas du porno !

En voici la preuve :

Extrait 1 des cinquante nuances de Grey p160 :

"- Aaah !
Mon corps se cambre et se convulse au contact de sa langue. Il la fait tournoyer encore et encore, sans relâche, il me torture, je perds pied, chaque atome de mon être se concentre sur cette petite centrale électrique qui grésille entre mes cuisses, mes jambes se raidissent... Il glisse un doigt en moi.
- Bébé, tu mouilles tellement pour moi... j'adore.
Il décrit un large cercle avec son doigt, m'étire, me distend, sa langue imite ses gestes, elle tourne, tourne elle aussi. C'est trop... Mon corps supplie qu'on le soulage. Incapable de le lui refuser plus longtemps, je me laisse aller, perdant toute pensée cohérente quand l'orgasme s'empare de moi, tordant mon ventre en longs spasmes. Bordel de merde.
Je hurle et le monde s'effondre, anéanti par la force de ma jouissance.
Je halète si fort que j'entends à peine le déchirement d'un emballage. Très lentement, il s'insinue en moi et se met à bouger. Ah... mon Dieu, ça me fait mal, ça me fait du bien, c'est dur et doux en même temps."

Ma version d'un cunnilingus :

" Les lèvres de son sexe corail émirent un bruit de succion humide lorsqu’elles s’écartèrent, une fois séparées de leur barrière de coton. Il finit d’enlever la culotte en respira le parfum de désir, puis les yeux troublent, il se mit à la masturber des deux mains. Il lui écarta les lèvres les plissa, les étira, les roula et les palpa, puis de deux doigts inquisiteurs, la pénétra, se frottant à toutes les parties de sa chatte qu’il pouvait atteindre. La voyant se tordre, gémir, s’accrocher aux draps, la langue sortie et les yeux fous, il la sodomisa d’un doigt de son autre main, ce qui la fit jouir à grand bruit pendant qu’il allait et venait en elle.
 
Il la laissa se reposer, reprit son souffle, en détachant sa cravate de coton peigné blanc, et en enlevant ses mocassins de cuir et sa veste de coton de la même couleur. Ce, sans cesser de dévorer sa vulve grande écartée des yeux. Ensuite, il s’agenouilla et entreprit de le faire autrement.
Alice commençait à peine à se remettre de son orgasme lorsqu’elle sentit les mains du vieil homme reprendre possession de ses cuisses et sa langue entreprendre de lui lécher consciencieusement et, savamment le sexe. Elle ne tarda pas à repartir vers le monde des orgasmes, où elle resta un long moment tant les aptitudes et connaissances linguistiques de celui-ci étaient étendues. Quand tremblante, flageolante, elle reprit de nouveau ses esprits, ce fut pour le voir goguenard, les lèvres luisantes de mouille, la toiser."
 
Une pseudo scène de fessée, ou prélude à, toujours le tome 1 des cinquante nuance de Grey :
 
"-Tu veux me donner une fessée.
-Oui, et je vais te la donner.
-Vraiment, monsieur Grey ?
Je le défie avec un sourire. On peut être deux à jouer ce jeu-là.
-Tu comptes m'en empêcher ?
-Il faudra que tu m'attrapes.
Ses yeux s'écarquillent légèrement et il sourit en se levant lentement.
-Vraiment, mademoiselle Steele ?
Le bar est entre nous, je n'ai jamais été plus heureuse qu'il existe qu'en ce moment.
-En plus, tu te mordilles la lèvre, souffle-t-il en se déplaçant légèrement vers sa gauche, tandis que je me déplace vers la mienne.
-Tu n'oseras pas. Après tout, toi aussi tu lèves les yeux au ciel.
J'essaie de le raisonner. Il continue à aller vers la gauche. Je me décale.
-Oui, mais toi, tu viens de faire monter les enjeux d'un cran.
Ses yeux étincèlent, une impatiente folle émane de tout son être. Je feins la nonchalance :
-je cours très vite, tu sais.
-Moi aussi.
Il me pourchasse dans sa propre cuisine.
-Tu vas venir sans faire d'histoires, oui ?
-Ça m'est déjà arrivé ?
-Mademoiselle Steele,
que voulez-vous dire par là ? ricane-t-il. Ça va être bien pire si je suis obligé de venir te chercher.
-À condition que tu m'attrapes, Christian. Et, en ce moment, je n'ai aucune intention de te laisser faire.
-Anastasia, tu pourrais tomber et te faire mal. Ce qui te placerait en infraction directe à la règle numéro six.
-Et je suis en danger depuis que je vous connais, monsieur Grey, avec ou sans règles.
-En effet.
Soudains il se jette sur moi, ce qui me fait hurler ; je m'élance vers la table de la salle à manger, que j'interpose entre nous. Mon cœur bat à tout rompre et l'adrénaline m'inonde le corps... qu'est-ce c'est excitant ! Je suis redevenu une petite fille, enfin, pas vraiment. Je le guette qui s'avance vers moi d'un pas délibéré. Je recule lentement.
-Tu sais distraire un homme, Anastasia.
-Vous satisfaire est notre priorité. Te distraire de quoi ?
-De la vie. De l'univers.
Il agite une main dans le vide.
-Tu avais en effet l'air très préoccupé quand tu jouais du piano.
Il s'arrête et croise les bras, amusés.
-On pourrait passer la journée à ça, bébé, mais je vais finir par t'attraper, et ça sera encore pire pour toi."


 
Ma description d'une fessée :
 
"Voyant la pauvre Alice éperdue de plaisir, sur le point de se pâmer, incapable de rester plus longtemps debout, Mme Black, lui soutint les fesses de son autre main. La gardant collée contre elle, elle continua de la branler ainsi l’amenant d’orgasme en orgasme tout en lui caressant son doux et ferme petit cul.
« Et par là, est-ce que l’on aime ?
Non ! Non, pitié…
Oh ! Mais si on aime ! Vilaine ! Vilaine menteuse ! Regardez comme mon doigt vous encule sans problème, je peux même vous en mettre deux. Et en plus on en jouit ! Ah ! Cette fois c’est trop petite demoiselle ! Trop de mensonges ! »
Elle la prit et toujours la caressante la déposa sur le lit. Elle se déshabilla elle-même, découvrant un corps quelque peu arrondi de blonde couverte de grain de sons, aux seins gros, mais encore assez fermes. Elle s’assit sur le lit, puis prit Alice et la mit sur ses genoux, et lui mit une claque sur les fesses. Ce qui la fit crier.
« Voilà comment on soigne les vilaines petites menteuses ! »
Elle lui redonna une autre tape : « Comptez vilaine ! Comptez ! »
« Mais… aïe ! Aïe ! Arrêtez ! Arrêtez ! »
« Comptez vilaine fille !
Aïe !
Où cela n’aura de fin.
Aïe ! Ouille ! Un, ouille ! Deux…»
Et ainsi, elle la fit compter jusqu’à dix n’arrêtant que là sa fessée. Alice, avait le derrière qui lui cuisait. Mme Black, la fit se relever et toujours assise la toisa.
« Alors sommes-nous toujours une vilaine fille ?
Non… », dit Alice d’une petite voix pleurnicharde.
« Comment ?
Non !
Bien ! » Elle lui sourit et lui caressa le visage. « On ne dira plus que l’on n’est pas excitée quand ce n’est pas vrai où l’on sera punie. »
Elle posa sa main sur l’épaule d’Alice, et la fit s’agenouiller à ses pieds.
« Bien, gentille petite. Maintenant, il faut apaiser Mme Black, que l’on a excité. » "

 
 
Je pourrai continuer ainsi pendant des pages et des pages mais allez plutôt lire les trois chapitres de mon livre en lecture libre sur ce blog :
premier chapitre.
deuxième chapitre.
troisième chapitre.

Si vous voulez lire l'histoire d'une relation amoureuse tourmentée et destructrice (ce qui est le cas des cinquante nuances de Grey) : lisez plutôt 9 semaines et 1/2.
 
9 Semaines 1/2
 
Pour une relation SM : Histoire d'O.
histoire d'O
Histoire d'O, précédé de «Le bonheur dans l'esclavage» par Jean Paulhan (Littérature Française)
 
Pour un roman BDSM : Les aventures de Cyrine
couverture aventure cyrine
Les aventures de Cyrine
 
Et si vous aimez l'érotisme :
Les délices d'Alicecouverture délice alice
 
Alors, parlez-en autour de vous et dites à tous ceux et celles qui ont aimé les 50 nuances de Grey d'essayer les cinquante nuances d'Alice !

Par ailleurs je vous recommande de visionner les parodies hilarantes du film : "Les cinquante nuances de Grey" sur le blog : entre cuir et dentelles
 
Érotiquement votre,
Essbé
Les délices d'Alice

2 commentaires:

  1. Merci Essbé pour ce recadrage : "50 nuances de niais" a tout d'un navet.

    Pour faire passer l'arrière-goût moi je relis "Les délices d'Alice", du coup, je retrouve l'authenticité d'une véritable plume érotique !

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    1. Bonjour Anonyme,
      Dommage qu'il n'y ait un prénom... Merci, pour ce compliment, le but de ce billet en sus de me faire de la pub, est de rappeler que ce livre n'a rien ni d'érotique ni de porno !
      Erotiquement votre,
      Essbé

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Merci de me laisser un commentaire,
Erotiquement votre,
Essbé