Chapitre 1
« Ti, ti séras plus femme glace ! Ah non par ti Jésus, le Père, et St Esprit, ti, ti séras femme lave, ti séras femme feu liquide, ti aura li con fou, li sexe didans li peau, li ti toucher ti, ti coucher comme chienne chaude, tiséras offerte, ti séras femme donnée, ti séras femme braguette, ti séras boit foutre et langue foune, vas et connais li chimin plaisir, jusqu’à ti aimes et t’offre, oui, cila séra par la Vierge noire, les Saints et le ti Jésus ! »
Les mots résonnaient encore en la tête d’Alice, la troublant. Elle tremblait effrayée par l’imprécation de la femme noire. Elle regrettait maintenant de s’être montrée moralisatrice et surtout de s’être mêlé de ce qui ne la regardait pas. Tout était arrivé du fait de la chaleur et du manque de vent. La disparition du moindre courant d’air avait eu pour effet de rendre brûlante, irrespirable l’atmosphère de cette ville tropicale. Aussi, tout de même vêtue, par pudeur, de la robe la plus longue qu’elle pût supporter, Alice était-elle allée se promener sur les quais dans l’espoir que la proximité de l’eau lui apporterait un peu de répit dans cette touffeur. Elle en fut pour son compte ne se retrouvant que d’avantage en nage de marcher ainsi en plein soleil malgré son chapeau de paille. Raison pour laquelle elle eut l’idée, qu’elle était en train de regretter, de rentrer en passant par les ruelles du port, vidées de toute présence humaine par la chaleur. C’est là qu’elle les vit.
L’homme grognait et s’agitait pétrissant d’une main une cuisse complaisamment soulevée et de l’autre un sein de taille impressionnante tout en embrassant dans le cou une magnifique et accorte noire qui, la jupe remontée sur sa cuisse et quasi entièrement ouverte, de même que son corsage rouge, agitait un éventail d’une main tout en caressant le dos du marin. Elle avait les yeux mi-clos et la bouche entrouverte d’où un bout de langue rose dépassait. Choquée par ce couple flirtant de manière plus que poussée en pleine rue, Alice resta un instant pétrifié par le spectacle voulant leur dire de cesser sans trouver les mots. Qui plus est, ceux-ci bloquaient la ruelle par laquelle elle souhaitait passer. La femme tourna le visage vers elle et se léchant les lèvres souleva d’avantage sa jambe et l’appuya sur le mur en face, ce qui eut pour effet de découvrir le sexe de l’homme qui la fouaillait à lents et profonds coups de reins.
« Mais vous n’avez pas honte ! Vous livrez ainsi au pêché en pleine rue ! Fornicateurs ! »
D’un coup de rein, la femme se dégagea de l’homme qui durant une seconde se trouva baiser l’air de sa bite roide, et se tourna vers Alice pendant que son amant, le souffle court hagard tentait de la ressaisir. Elle l’esquiva et lui saisit le membre commençant une lente masturbation qui eut pour effet de le calmer.
« Pourquoi ti t’inerve ti ? Ti as chaud au con ? Ti veux belle bite ?
Mais, comment osez-vous ? Vous êtes une… une prostituée, oui, une prostituée. Et je…»
La femme noire, les yeux fulminants se mit devant le marin, d’un coup de rein, elle souleva sa jupe tout en se penchant et en s’enfournant son membre, ce qui fit saillir ses gros seins. C’est en se les malaxant, pendant que le marin la prenait en levrette, que la femme lui fit cette harangue, d’une voix de plus en plus rauque au fur et à mesure qu’elle jouissait et que le marin se vidait en elle. Tétanisée incapable de réagir, Alice ne put qu’écouter tremblante cette étrange imprécation. Ce n’est qu’après qu’ils eurent joui qu’elle put s’enfuir en courant. N’ayant pu passer par cette ruelle, il lui fallut un long détour pour arriver, en nage, à son hôtel.
Elle pénétra dans le hall sombre de ce vieil hôtel colonial et s’avança, frissonnante et brûlante vers l’ascenseur, qui était en train de se refermer. Une main s’interposa en travers de la porte qui se rouvrit. Le vieux Mr. Dodgson, tout sourire, l’invita à l’y rejoindre. Bien que contrariée à l’idée de se retrouver enfermée fut-ce un court instant dans cette étroite cabine avec ce vieux libidineux qui n’avait eu de cesse de tenter de la draguer et de lui faire des sourires et autres conversations tactiles. Elle entra, trop tremblante de fièvre pour retarder une douche et un long somme sous la moustiquaire, bercée par le ventilateur. Il lui fit un grand sourire et se retrouva face à son dos. Elle préférait se tourner vers le miroir, qui lui renvoya l’image d’une Alice en sueur, les yeux hagards, le souffle court et la peau incarnate.
« Vous ne vous sentez pas bien mademoiselle ?
Cela ira Mr… »
Il venait de poser son bras gauche sur sa peau qui se trouva la brûler d’un feu glacé. Haletante, la tête lui tournait, ses jambes cédant sous elle, elle ne put faire autrement que de le laisser la supporter. Ce qu’il fit avec empressement. La porte s’ouvrit sur son étage. Il la prit par la taille passant un bras sous son aisselle et la guida le long du couloir jusqu’à la porte de sa chambre. Il lui demanda sa clef, que d’un geste d’automate, elle lui donna, ouvrit, et referma la porte. Puis, il la guida vers son lit où il l’allongea en travers.
« Je reviens de suite, juste un instant mademoiselle Alice », lui dit-il, en allant dans la salle de bains.
Elle commençait à reprendre ses esprits lorsque, toujours devisant, il revint tenant un gant de toilette mouillée, une serviette et un tube de pommade contre les coups de soleil. Elle entreprit de se relever quand il lui annonça son intention de la badigeonner de crème. Jamais ! Même mourante, jamais elle ne laisserait ce vieux cochon la tripoter sous couvert de premiers soins. Elle n’avait fait que s ‘assoupir un très court instant du fait de la trop grande chaleur, et du stress.
« Non, Mr Dodgson, c’est très aimable à vous de m’être venu en aide, mais cela ira maintenant, vous pouvez vous retirer. »
« Oh, je ne suis pas pressé, (dit-il déçu), et puis cette rougeur sur la peau est probablement due à des coups de soleil, laissez-moi vous…
Non, merci, vraiment, je le ferai moi-même.»
Dépité, il lui tendit les effets qu’il tenait, et ce faisant, fit tomber le tube de pommade. Prestement il s’accroupit à ses pieds et le ramassa. Faisant semblant de manquer tomber, il posa une main sur l’une de ses chevilles avant qu’elle n’ait pu réagir, et c’est comme dans un rêve rouge, un rêve de chaleur et de feu, qu’elle le vit s’excuser d’avoir ainsi dû se raccrocher à elle (il n’avait toujours pas lâché sa cheville.) Devant son silence, il lui sourit d’un air madré, posa le tube sur la table de nuit, puis l’allongea de nouveau sur le lit.
« Il faut vous coucher mon enfant, vous me semblez malade. »
Il s’agenouilla de nouveau et entreprit de lui défaire ses sandales à lacets montants tout en lui caressant les pieds. Alice n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle n’était pas en mesure de l’en empêcher. Elle n’aimait pas ce vieux beau, et n’aimait de toute façon pas le sexe, qui pour elle se résumait à un déflorement rapide et douloureux, fait par un jeune homme qu’elle croyait Le Grand Amour, mais qui le lendemain lorsqu’elle le croisa sur la plage prétendit ne pas la reconnaître ; et à quelques caresses très maladroites et sans conviction avec Jean, son fiancé.
L’ayant déchaussée, il lui écarta les cuisses et à son grand dam, entreprit de les lui caresser de ses mains en remontant vers son sexe, tout en dégrafant lentement les nombreux boutons de sa longue robe blanche. Il en profitait pour lui embrasser et léchouiller ses petits pieds et ses jambes. Haletante, elle ne pouvait que gémir, faisant non de la tête. Il découvrit sa petite culotte de coton blanche imprimée, et eut un sourire.
« Des petits lapins blancs comme c’est ravissant. »
Il en suivit les motifs et ne put que constater l’émoi de la jeune fille.
« Mais c’est que nous sommes trempée ! Oh ! La vilaine ! Mais voyons, mon enfant », la gourmanda-t-il, « il convient d’enlever cette culotte pour aérer ce petit chat humide, et éviter qu’il ne s’enrhume. »
« Non », gémit Alice.
« Mais si. » Dit-il d’une voix rauque en découvrant sa toison fournie de brune.
Les lèvres de son sexe corail émirent un bruit de succion humide lorsqu’elles s’écartèrent, une fois séparées de leur barrière de coton. Il finit d’enlever la culotte en respira le parfum de désir, puis les yeux troublent, il se mit à la masturber des deux mains. Il lui écarta les lèvres les plissa, les étira, les roula et les palpa, puis de deux doigts inquisiteurs, la pénétra, se frottant à toutes les parties de sa chatte qu’il pouvait atteindre. La voyant se tordre, gémir, s’accrocher aux draps, la langue sortie et les yeux fous, il la sodomisa d’un doigt de son autre main, ce qui la fit jouir à grand bruit pendant qu’il allait et venait en elle.
Il la laissa se reposer, reprit son souffle, en détachant sa cravate de coton peigné blanc, et en enlevant ses mocassins de cuir et sa veste de coton de la même couleur. Ce, sans cesser de dévorer sa vulve grande écartée des yeux. Ensuite, il s’agenouilla et entreprit de le faire autrement.
Alice commençait à peine à se remettre de son orgasme lorsqu’elle sentit les mains du vieil homme reprendre possession de ses cuisses et sa langue entreprendre de lui lécher consciencieusement et, savamment le sexe. Elle ne tarda pas à repartir vers le monde des orgasmes, où elle resta un long moment tant les aptitudes et connaissances linguistiques de celui-ci étaient étendues. Quand tremblante, flageolante, elle reprit de nouveau ses esprits, ce fut pour le voir goguenard, les lèvres luisantes de mouille, la toiser.
D’une main, il tenait son sexe roide, d’une dureté impressionnante pour quelqu’un de son âge, recouvert d’un préservatif, et de l’autre l’intérieur de sa cuisse gauche. La regardant dans les yeux, il la pénétra lentement millimètre par millimètre. Puis, une fois bien abuté en elle, il resta là un bon moment soupirant d’aise. Il se concentra, et fit gonfler et désenfler son sexe à volonté, ce qui fit hurler de plaisir Alice, qui sentait cette bite qui l’occupait tout entière se mettre soudainement à s’élargir, la distendant à la limite de la douleur un doigt branlant son clitoris pendant ce temps. Il s’arrêta, le front légèrement en sueur, la toisa, la laissant aux portes du plaisir. Ils restèrent un moment à se regarder ainsi. Alice, hébétée ne savait que gémir, ouvrir spasmodiquement la bouche, et les mains. Dolente, elle attendait la délivrance du plaisir. Il se retira alors doucement d’elle. Sentant cette bite que pourtant, elle ne désirait pas s’en aller sans même la faire jouir, Alice lança ses jambes, d’un mouvement réflexe, autour de ses reins afin de l’empêcher de se retirer pleinement. Goguenard, il lui saisit le visage, et l’obligea à le regarder, pendant, qu’iI s’enfonçait de nouveau en elle avec lenteur. Il suivit alors, le rythme de la montée du plaisir de la jeune fille, lisant le parcours de celui-ci sur son visage.
Puis, au moment fatidique, il s’arrêta. Elle se redressa, alarmée d’être, de nouveau, ainsi restée à l’orée de l’orgasme. Voyant cela, il lui sourit et lui enleva le reste de ses vêtements, puis, toujours enfoncé en elle, il lui caressa et lécha ses seins grossis par la bandaison. Une fois qu’elle fut repartie à gémir, il reprit son va-et-vient et derechef s’arrêta. Elle le regarda gémissante, l’implorant des yeux. Il se pencha sur elle et l’embrassa à pleine bouche, jouant de sa langue, puis quand elle commença à répondre, il recommença à la baiser. Il lui ramena les genoux sur les épaules et la besogna ainsi un moment, la faisant jouir. Il sentait son sexe se contracter de plaisir sur sa verge telle une bouche tétant son biberon. Ne pouvant se retenir plus avant, il jouit, puis s’écroula sur elle.
Puis, au moment fatidique, il s’arrêta. Elle se redressa, alarmée d’être, de nouveau, ainsi restée à l’orée de l’orgasme. Voyant cela, il lui sourit et lui enleva le reste de ses vêtements, puis, toujours enfoncé en elle, il lui caressa et lécha ses seins grossis par la bandaison. Une fois qu’elle fut repartie à gémir, il reprit son va-et-vient et derechef s’arrêta. Elle le regarda gémissante, l’implorant des yeux. Il se pencha sur elle et l’embrassa à pleine bouche, jouant de sa langue, puis quand elle commença à répondre, il recommença à la baiser. Il lui ramena les genoux sur les épaules et la besogna ainsi un moment, la faisant jouir. Il sentait son sexe se contracter de plaisir sur sa verge telle une bouche tétant son biberon. Ne pouvant se retenir plus avant, il jouit, puis s’écroula sur elle.
Dans la nuit, ils se réveillèrent, ne pouvant hélas bander de nouveau, il la tripota, et caressa jusqu’à plus soif. Puis heureux et épuisé, il la quitta emmenant ses sous-vêtements aux lapins avec lui après les avoirs frottés contre sa vulve et sa peau couverte de sueur. Il la laissa gisant, au milieu du lit, sur le ventre, le cul surélevé par un oreiller, les membres en croix le sexe trempé et rougi de plaisir.
Et pour fêter érotiquement la nouvelle année le deuxième chapitre des Délices d'Alice pour le plaisir de vos sens : ici.
Et en cadeau supplémentaire le troisième chapitre.
Erotiquement votre,
Essbé
Les délices d'Alice
Bonsoir Essbé,
RépondreSupprimerJe viens de lire ce premier chapitre des délices d'Alice. Récit fort bien écrit d'où se dégagent sensualité, sexualité, volupté, découverte des plaisirs. Je n'ai qu'une hâte, lire le second chapitre. Erotiquement, Benoît
Bonjour Benoît,
RépondreSupprimerCela me fait plaisir de vous en avoir donné. Lol.
Dites-moi ce que vous pensez du deuxième, dès que vous vous serez remis de vos émotions :)
Pour en lire d'avantage il faudra aller sur Amazon. :)
Erotiquement votre,
Essbé
Me voilà regrettant de ne pouvoir offrir des petits lapins... Vite je clique pour connaitre la suite !
RépondreSupprimerBonjour Nie,
SupprimerVous avez si troublée que vous m'avez envoyez deux fois ce jolie commentaire. Merci !
En espérant que le reste soit à votre goût et vous donne envie de me lire et de me laisser un commentaire sur Amazon.
Vais-je lancer la mode des petites-culottes au motif de lapins ?
Erotiquement votre,
Essbé
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBeaucoup de sensualité et d'érotisme dans ce premier chapitre qui donne envie de découvrir la suite... merci...
RépondreSupprimerMerci Anouchka,
SupprimerIl ne tient qu'à vous...
le deuxième chapitre est disponible sur le blog et le reste trouvable sur Amazon.
En espérant que vous me lisiez et me laissiez un commentaire sur Amazon.
Erotiquement votre,
Essbé
tu envie de quoi maintenent
Supprimerje te félicite pour l'effort fournis pour ecrire c'est 3 chapitre , j'ai commencé par lire le premiér chapitre qui j'ai trouvé difficile et contient des mots que je sens que rarements utilisé , c'est tout a fait normale pour une personne comme moi ou le français c'est pas ma langue maternelle
RépondreSupprimerMerci Badr Zouhair, idée amusante que d'apprendre ou améliorer ses connaissances en langue en lisant de l'érotisme. :)
SupprimerErotiquement votre,
Essbé