Chapitre 3
À son réveil, Alice était horrifiée, elle se sentait encore honteuse et même sale à l’idée de ce qu’elle avait fait. Ou plutôt de ce qu’elle avait été amenée à faire contre sa volonté. Ce devait être une maladie ou peut-être un coup de soleil. À moins que… Non ! Alice se refusait à l’idée que les imprécations de la créole puissent être à l’origine de ses actes, ou pour être exacte, de ses manques d’actes. Cela ne pouvait être ! Pas dans un monde rationnel. Et Dieu sait qu’Alice était cartésienne. Quoique croyante.
Et pourtant… Comment expliquer autrement ses agissements ? Comment comprendre autrement les évènements de la nuit passée ? Elle ne s’était certainement pas livrée à ces débauches de son plein gré. Pas elle ! Pas Alice ! Elle avait toujours été sérieuse. Elle n’avait rien d’une débauchée. Rien d’une femme qui se livre à la fornication avec le premier homme venu. Surtout si cet homme a au moins quarante ans de plus qu’elle ! Et si c’est un pervers ! Et Mr. Dodgson en était certainement un ! Et jamais, jamais elle n’aurait laissé un jeune homme inconnu la prendre comme ce jeune noir l’avait fait. Elle les avait laissé la lécher comme les chiens font ! La prendre, non la saillir comme une chatte en chaleur, et même la sodomiser ! Jamais Alice ne se serait livrée à de tels pêchés, à de tels blasphèmes ! Et il ne s’agissait pas de rêves ou plutôt de cauchemars. Non ! Son corps pouvait en témoigner, la chambre aussi !
L’air sentait les remugles du plaisir, et les draps étaient tâchés. Rien qu’à repenser à sa nuit, Alice se sentait troublée, mais dans le même temps, elle avait envie de pleurer ! Ce qui était normal. En revanche, l’étrange trouble qu’elle ressentait était, quant à lui, le signe qu’elle n’allait toujours pas bien. Elle devait de toute urgence aller voir un médecin. Et partir de cet hôtel, et même regagner son pays au plus tôt. Là-bas peut-être irait-elle mieux. Ou, à tout le moins pourrait-elle espérer un soutien moral et l’aide de la Faculté. Peut-être était-ce un trouble psychique ou bien, le climat, la nature où toute autre chose liée à ce lieu. Mais certainement pas un maléfice. La magie n’existant pas ! Elle n’aurait jamais dû venir ici seule pour soigner sa déprime, ce lieu ne lui convenait décidément pas. En fait, c’était peut-être cela. Une conséquence de cette langueur qui avait été la sienne ces derniers mois.
Mais en attendant, elle ne savait comment affronter le regard des autres clients de l’hôtel qui l’avaient peut-être entendu hurler sa jouissance pendant une bonne partie de la nuit, ou les femmes de ménage qui verraient le lit, et encore moins le jeune serveur ou l’horrible Mr Dodgson. Elle se mit à pleurer au désespoir.
Le téléphone sonna, elle n’en prit garde. Un quart d’heure plus tard, il sonna de nouveau, cette fois, elle répondit d’une petite voix. C’était la propriétaire de l’hôtel qui souhaitait savoir s’il était possible de lui livrer son petit-déjeuner et de nettoyer sa chambre. Elle répondit qu’elle n’avait pas faim, ni besoin de ménage, et désirait l’adresse d’un médecin, mais que non rien de grave, seulement, il allait falloir qu’elle écourte son séjour. La propriétaire, fort gentiment, lui dit qu’elle allait lui chercher cette adresse, et l’invita à venir la voir pour ce départ anticipé.
Finalement quelques minutes plus tard la propriétaire frappa à la porte. D’abord désirant rester seule, Alice préféra ne pas répondre. Mais la propriétaire su trouver les mots qu’il fallait, aussi Alice se leva-t-elle. Elle mit une sortie-de-bain, et vint ouvrir, à la propriétaire qui entra et referma la porte derrière elle. Voyant le visage de la demoiselle, elle s’attrista, et sans rien dire la prit dans ses bras. Alice, voyant cela eut d’abord un mouvement de recul, puis finalement voyant cette femme maternelle d'une quarantaine d’années lui ouvrir les bras avec visiblement un émoi sincère, elle s’y blottit.
La femme la serra tout contre son imposante poitrine, et la berça un moment, sans rien dire d’autre que :
« Oh mon petit ! Voyons mon tout petit ! On a du chagrin ! »
Ce qui fit pleurer de nouveau Alice.
« On a un gros chagrin ? Un chagrin d’amour ?
Non ! Pas ça ! Surtout pas ça !
Mais pourquoi ? Moi à votre âge… surtout si j’avais été aussi belle.
Ce n’est pas un chagrin d’amour, ce… cela n’a rien à voir !
Vraiment ? » Lui demanda-t-elle en lui redressant le menton.
« Oui ! Je déteste les hommes, ce sont des pervers, ils ne pensent qu’à… qu’au… des pervers !
Si seulement… Ne put-elle s’empêcher de soupirer. Ça c’est ce que l’on pense à votre âge… au mien, on regrette les occasions ratées !
Mais… non ! Je ne veux pas ! Je ne suis pas une… un animal… Le sexe n’est… c’est… ce n’est pas… je n’aime pas ça !
Vraiment ?! », lui demanda-t-elle goguenarde. « Ce n’est pourtant pas ce que j’avais cru entendre. Si seulement mon mari n’avait pas le sommeil si lourd, et s’il était plus jeune ou en meilleure santé… Vous m’avez empêchée de dormir mon enfant.
Je… ne… ce n’est pas moi ! C’est… » Elle se remit à pleurnicher se cachant le visage dans ses mains.
Riant : « mais voyons, il ne faut pas pleurer, il n’y a rien de mal, moi-même il n'y a encore pas si longtemps… Dès que j’en ai l’occasion, en fait… Il n’y a rien de mal à cela… Hum ! Vous m’entendez ? Regardez-moi…
Non. »
Elle lui prit de nouveau le menton entre ses doigts et le lui redressa, en souriant. Elle l’approcha d’elle et se penchant légèrement lui déposa un baiser sur le front. Ce qui fit frissonner Alice, qui à sa grande frayeur se sentit trempée et frissonnante à ce contact. Toujours souriante, la femme la regarda gentiment, s’apercevant du trouble d’Alice, elle la scruta elle-même troublée.
« Vos yeux sont tout vagues… », lui dit-elle en lui caressant gentiment la joue. « Vous ne dites rien ? Seriez-vous donc encore excitée ? Par moi ? » Elle était visiblement amusée à cette idée.
« Non… » Parvint à dire Alice d’une toute petite voix.
« Non ? Alors pourquoi vos yeux sont-ils voilés ? Pourquoi vos lèvres entrouvertes, et votre respiration haletante ? Hum ? Pourquoi ? » Elle approcha ses lèvres à frôler celles d’Alice, toujours lui caressant levisage.
« Je… non, ce n’est rien », balbutia Alice. « C’est… la fatigue.
Oh ! Le vilain mensonge ! Mais c’est que l’on est une vilaine fille. L’on risque d’avoir le petit nez qui s’allonge. » Dit-elle en ouvrant son peignoir à Alice. « Oh ! Menteuse ! On a les seins tout durs ! Et voyez ce joli petit clitoris qui pointe son nez, et cette petite chatte toute humide ! Mais on a envie de maman Black ? Hum ! » Lui susurra-t-elle à l’oreille tout en entreprenant de la branler. « On n’est une petite cochonne, une petite lesbienne… hum… on cache bien son jeu ! »
Alice commençait à nouveau à haleter. Encore une fois le plaisir s’imposait à elle. Elle était en train de se faire tripoter par une personne dont elle n’avait aucune envie et de se laisser faire des choses pour lesquelles elle n’avait aucun goût. Mais, elle ne pouvait rien faire d’autre que : haleter, jouir, se laisser aller au bon vouloir de l’autre et… avoir honte.
« Cela fait des années que je n’ai pas fait l’amour avec une aussi belle jeune femme, vous pourriez être ma fille. Vous êtes si belle, si jeune, ce serait dommage de laisser passer une telle occasion. Non ? Et puis, je ne peux pas vous laisser dans un tel état. Sans compter que vous avez passé la nuit à m’exciter. »
Elle la pénétra de deux doigts dans le vagin, ce qui fit crier de plus belle Alice.
« Mais c’est qu’elle jouit, oh la vilaine menteuse ! »
Voyant la pauvre Alice éperdue de plaisir, sur le point de se pâmer, incapable de rester plus longtemps debout Mme Black lui soutint les fesses de son autre main. La gardant collée contre elle, elle continua de la branler ainsi l’amenant d’orgasme en orgasme tout en lui caressant son doux et ferme petit cul.
« Et par-là, est-ce que l’on aime ?
Non ! Non, pitié…
Oh ! Mais si on aime ! Vilaine ! Vilaine menteuse ! Regardez comme mon doigt vous encule sans problème, je peux même vous en mettre deux. Et en plus on en jouit ! Ah ! Cette fois c’est trop petite demoiselle ! Trop de mensonges ! »
Elle la prit et toujours la caressant la déposa sur le lit. Elle se déshabilla elle-même, découvrant un corps quelque peu arrondi de blonde couverte de grain de sons, aux seins gros, mais encore assez fermes. Elle s’assit sur le lit, puis prit Alice et la mit sur ses genoux, et lui mit une claque sur les fesses. Ce qui la fit crier.
« Voilà comment on soigne les vilaines petites menteuses ! »
Elle lui redonna une autre tape : « Comptez vilaine ! Comptez ! »
« Mais… aïe ! Aïe ! Arrêtez ! Arrêtez ! »
« Comptez vilaine fille !
Aïe !
Où cela n’aura de fin.
Aïe ! Ouille ! Un, ouille ! Deux…»
Et ainsi, elle la fit compter jusqu’à dix n’arrêtant que là sa fessée. Alice, avait le derrière qui lui cuisait. Mme Black, la fit se relever et toujours assise la toisa.
« Alors sommes-nous toujours une vilaine fille ?
Non… », dit Alice d’une petite voix pleurnicharde.
« Comment ?
Non !
Bien ! » Elle lui sourit et lui caressa le visage. « On ne dira plus que l’on n’est pas excitée quand ce n’est pas vrai où l’on sera punie. »
Elle posa sa main sur l’épaule d’Alice, et la fit s’agenouiller à ses pieds.
« Bien, gentille petite. Maintenant, il faut apaiser Mme Black. Que l’on a excitée. »
Alice ouvrit la bouche, mais ne sut quoi dire. A son grand effroi, elle vit Mme Black, toujours souriante, écarter les cuisses, et une fois celle-ci grande écartées lui désigner d’une main son large sexe cramoisi d’excitation. Il était aussi trempé qu’un marécage ! Et elle avait un gros bouton tout érigé.
Alice fit non de la tête, n’arrivant pas à réagir, elle ne pouvait détacher son regard de cette béance. Une des mains de Mme Black se posa sur sa tête ce qui fit frissonner Alice, pendant que l’autre écartait encore plus le sexe ainsi offert à son regard. Ne pouvant résister Alice se retrouva à quatre pattes à effleurer et respirer ce sexe de femme. Son souffle la caressait et l’émouvait visiblement. Alice, malgré elle ( ?) ne pouvait détacher son regard des plis, replis et du trou de ce con, tant et si bien qu’elle en louchait. Elle en admirait tous les dessins et mystères que jamais elle n’avait vu. N’ayant même jamais vue le sien.
« Oh ! Oui regarde, regarde bien, regarde comme je m’ouvre pour toi, regarde comme je me branle, regarde comme je fais, une main dans le con, l’autre sur le bouton… » Alice regarda, trempée et excitée elle-même par mimétisme, puis se rendit compte que Mme Black ne la tenait plus, ne sachant que faire, elle commençait à se relever hésitante devait-elle fuir, et en ce cas où aller ? Elle était sur le point de se décider lorsque la femme cessa de se branler et lui saisit le visage, de ses doigts poisseux de mouille, pour le presser contre son sexe affamé. Alice se sentit aussitôt perdre de nouveau le contrôle d’elle-même, Mme Black, lui tenait le visage se frottant la chatte contre lui. Puis elle s’arrêta et lui demanda d’une voix rauque de la lécher, en lui poussant le visage tout contre sa vulve. Alice ne put qu’obéir, d’abord timidement puis de plus en plus excitée. Elle lui lapa le con, buvant à petit coup de langue sa cyprine. Avalant le liquide marin. Puis, elle la mordilla, tirant et étirant dans sa bouche les grandes et petites lèvres de la femme. Ce qui la fit roucouler. Ensuite perdant la tête à avoir ainsi le nez et la bouche dans la chatte de cette femme. Elle la mordit puis la lécha, puis mordilla et lécha de nouveau tel un petit chat, puis la lapa partout ou sa petite langue pouvait, et aussi profond que possible, dans la mesure ou les mouvements de la femme prise dans l’orgasme le lui permettaient. Pour finir, elle se mit à lui caresser son gros clitoris quand il finit par réapparaître ce qui acheva de la faire hurler de plaisir. Elle se cabra puis s’affala en criant silencieusement son bonheur. Alice toujours contre son sexe continuait de la laper, nettoyant toutes traces de jus de femme. Ce qui fit de nouveau trembler Mme Black, qui recommença à gémir.
Elle se releva sur un coude et tenta d’éloigner Alice de ce sexe qu’elle ne voulait cesser de gougnotter. Riant à demi, Mme Black, finit par relever une Alice échevelée et excitée. Elle l’attira à elle et l’embrassa à pleine bouche, jouant de sa langue, puis lui caressa et embrassa ses jeunes seins durs d’excitation. Ensuite, elle la coucha sur le lit sur le côté tête-bêche et entreprit de lécher le sexe brun de la jeune fille, dont la toison était trempée de mouille. Alice jouit rapidement puis se remettant tout aussi rapidement entreprit de nouveau le sexe de la tribade. Elles se mignotèrent ainsi longuement, se branlèrent, léchèrent, caressèrent, la moindre partie du corps, le moindre centimètre carré de peau. Le moindre orifice fut exploré et caressé jusqu’à plus soif. Et c’est repue que Mme Black épuisée arrêta une Alice affamée.
« Eh bien ! Mon jeune chat… non, arrête ! Pitié ! Je n’ai plus vingt ans moi… ah ! Heureusement que tu n’es pas une cochonne, et que tu n’aimes pas le sexe ! Sinon j’y laisserai la peau ! Il y a longtemps que l’on ne m’avait fait reluire ainsi, mon chaton. » Lui dit-elle tendrement en l’embrassant. « Chut ! Calme-toi mon chat… viens. »
Elle la prit par la main et la conduisit dans la salle de bains, où elle fit sa toilette et celle d’Alice. Ensuite, elle fit couler un bain avec des sels, et elles s’allongèrent tendrement enlacées dans la grande baignoire. Alice ne tarda pas à s’endormir un tétin érigé de Mme Black dans la bouche.
« Eh bien ! Il va falloir du renfort si je veux espérer vous calmer jeune demoiselle. Chut ! Repose-toi ma chérie dors ! Je m’occupe de tout n’aies pas peur… Mme Black veille… »
Pour lire le : premier chapitre.
Pour lire le : deuxième chapitre.
Erotiquement votre,
Essbé
Les délices d'Alice
Bonsoir Essbé,
RépondreSupprimerC'est avec un immense plaisir que je viens de lire le troisième chapitre des Délices d'Alice. Quelle surprise agréable voir Mme Black administrer une fessée érotique à la belle Alice. Après la masturbation, la fessée fait-elle partie des autres prémices de l'amour ? Sans doute. Récit tout en sensualité, sexualité, où l'érotisme pointe le bout de son nez. Merci pour ces moments agréables de lecture, Amitiés, Benoît
Bonsoir Benoît,
RépondreSupprimerJe savais que cela vous plairait petit coquin.
J'espère que vous lirez la suite (20 chapitres en tout), et me laisserez un commentaire sur Amazon.
Erotiquement votre,
Essbé
L"apprentissage sensuel d'une jeune fille ... Erotique, doux et électrisant. Se lit et se déguste lovée sur un canapé moelleux ....
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire... anonyme, hélas.
SupprimerErotiquement votre,
Essbé
Bonsoir,
RépondreSupprimerj'ai lu les trois premiers chapitres de votre roman "les délices d'alice". Tout d'abord merci de les avoir rendu public. Cela fait peu de temps que je m'intéresse à la littérature érotique et je peux vous dire que votre style et votre intrigue sont dans le prolongement des meilleurs classiques du genre ! Pour autant, ils dépeignent également votre singularité. Mais le portrait de votre héroïne n'est peut-être pas des plus original : une jeune femme pleine de vertu se retrouve sous l'emprise du désir, à sa plus grande honte, et se sent coupable d'avoir outré la morale...Pour autant, même si cette attitude face aux plaisirs du sexe reste archétypale, elle n'en est pas moins excitante : l'érotisme se base en partie sur le fait de briser les interdits. C'est pourquoi je me permets de vous interroger sur la création de votre personnage, pourquoi avoir choisi de brosser le portrait d'une jeune femme prude au lieu d'amorcer votre histoire avec une femme directement libertine ?
Très cordialement et en attente de votre réponse,
Nathan
Bonjour et merci, Nathan pour ce commentaire élogieux !
SupprimerJ'espère que vous lirez le reste et me laisserez un commentaire sur Amazon.
Je laisse les histoires venir à moi, m'en fait une idée puis donne liberté aux personnages d'en faire à leur tête.
Mettant de l'ordre durant les phases de relectures et réécritures, plus longues et fastidieuses que l'écriture !
Il me semblait logique et intéressant de choisir cette intrigue-ci pour un premier roman...
J'ai, par ailleurs connu des Alice.
Érotiquement votre,
Essbé