Madame, vous fûtes mon institutrice,
J'avais dans les huit, neuf ans,
Je ne me souviens de votre nom,
Mais n'est pas oublié celle qui me donna plaisir à être lunetteux,
Ma mauvaise vue, ces verres en cul de bouteille qui tant me complexèrent,
Me permirent d'être assis au premier rang,
Juste devant votre estrade,
Estrade sur lequel trônait votre bureau,
J'avais une vue divine sur vos longues jambes,
Ne cessant de vous lever et asseoir,
Vous n'aviez de cesse de les croiser et décroiser,
Manquant d'arrêter mon petit cœur,
Qui loupait un battement à chaque fois que j'entrevoyais,
La chair au-dessus des jarretelles,
Et s'arrêtait un instant,
Lorsque c'était l'ombre de vos culottes,
Que vous offriez à mes yeux avides,
Que n'aurais-je aimé en cet instant,
Que la rumeur qui commença à courir,
Celle qui voulait,
Que parfois,
Juste parfois,
Un mauvais élève ne soit condamné,
A aller sous le bureau,
Le temps d'une punition,
Si cela avait été,
Soyez sûre Madame,
Que j'eusse été transformé,
En l'espace d'une déglutition,
En le Moriarty de la cours de récréation,
Nerveuse vous ne cessiez de bouger votre pied mignon,
M'hypnotisant,
Mieux que ne l'aurait pût Kaa,
De serrer et desserrer vos genoux,
M'interdisant un instant le plaisir convoité,
Pour mieux vous faire pardonner,
En m'en redonnant l'accès,
Qu'en l'humeur vous prenait,
Femme de goût,
Vous revêtiez chaque matin vos formes féminines,
De jarretelles,
De bas,
De porte-jarretelles,
De collant parfois, mais affriolant toujours,
Je fermais par instant les yeux,
Pour mieux gouter le crissement de vos bas,
Et devint expert à deviner,
A l'oreille,
La différence entre ceux de soie,
Et de nylon,
D'escarpins,
Vous passiez aux bottes,
M'enseignant la gamme du fétichisme,
Vous m'enseignâtes aussi Madame,
En sus des joies de la lingerie,
A aimer prendre le temps de voyager,
Depuis le bout de vos petons,
Jusqu'au saint des saints,
Que parfois vous me fites entrevoir,
Enceint qu'il était d'un voile de satin noir,
Je passais mes réveils à me demander,
De quelle lingerie en cette matinée vous vous pareriez,
Jamais je ne fus si heureux d'aller à l'école,
Jamais si empressé de l'atteindre,
Jamais si triste d'être malade,
Apeuré que j'étais que vous ne donniez ma place à un autre,
Mon cœur battait la chamade lorsque vous portiez des bas,
Vous m'attristiez les rares fois ou vous portiez jeans et pantalons,
Plus d'une fois je rougis et suait,
En plein hivers,
Vous faisant penser que peut-être je me trouvais mal,
Alors que j'étais béat de bonheur,
Faisant l'expérience des premiers émois amoureux,
Je vous fit l'amour tant et tant,
Nuit après nuit,
Jour après jour,
Les heures de classes passaient en une brume rose,
Vous me rendîtes amoureux du mystère féminin,
Passionné de lingerie,
Un rien fétichiste,
Et me donna la joie de voir mes problèmes de vue envié,
Par tous ces camarades qui essayèrent,
En vain heureusement,
De me déloger de ma place,
Place que je défendis avec acharnement,
Nous revînmes plusieurs fois couvert d'horions,
De ces récréations,
Qui trop longues me séparaient de vos jambes,
Je me battis tant et si bien,
Qu'une année durant,
Je fus votre amant,
Enamouré de vous voir,
Là assise,
Sur cette estrade qui vous servait de trône,
Amenant le silence dans la classe,
D'un décroissement de jambes,
Rêvant à aller se perdre sous ce bureau,
Pour mieux m'y trouver...
Essbé
Les délices d'Alice
Avez vous connu ma bibliothécaire... je n'aurais pas trouver de si belle littérature pour exprimer mes émois d'adolescente. Merci d'écrire
RépondreSupprimerMerci Chère @ClowNie10,
RépondreSupprimerPour me suivre sur Twitter et ce joli commentaire.
J'aimerai la connaître cette bibliothécaire.
Les livres et les femmes étant mes deux plus grandes passions...
J'ai toujours rêvé, d'un bar à vin, cave à whisky, bibliothèque peuplé de belles bibilothécaires...
Erotiquement votre,
Essbé
Bonsoir Essbé,
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager cet univers féminin qui attise tant la curiosité masculine. Qui n'a jamais éprouvé un tel fantasme rien qu'en voyant une belle paire de jambes féminines gaînées de Nylon extrêmement fin ? Quel homme n'a jamais essayé de savoir ce qu'une femme portait sous sa jupe ? La femme élégante aimant la belle lingerie est source de fantasmes pour l'homme. Erotiquement vôtre, Benoit
Bonjour et merci Benoît pour ce beau compliment,
RépondreSupprimerErotiquement votre,
Essbé